Le 7ième Bataillon de Marche   
de Normandie

9ième D.I.C
           En septembre 1944, de nombreux résistants et combattants de l’ombre qui venaient de créer tant de soucis à l’occupant par leurs attaques répétées des points névralgiques de la région Haute-Normandie se regroupent pour former le 7ième Bataillon de Marche de Normandie . (7ième BMN)
Partis de Bolbec, du Havre, de Fécamp, de Darnétal, de Lillebonne, de Rouen, ces 675 jeunes, dispersés dans tout le Pays de Caux, sont regroupés et cantonnés à MOTTEVILLE (76), au château et dans la propriété Duclos, ainsi qu’à FLAMANVILLE (76). 
Pendant les quelques mois de leur formation, ils tuent le temps en laissant sur les murs du château les traces de leur passage et leurs états d’âme. 
Le 5 février 1945, ils quittent MOTTEVILLE (76) pour rejoindre la 1ière Armée dans le Doubs et le camp de VALDAHON, où ils reçoivent leur premier paquetage…..américain. 
Transitant par le centre d’instruction de la 9ième D.I.C (Division d’infanterie coloniale), ils sont incorporés dans les régiments de la « Coloniale » de la fameuse division Leclerc.
        Dans la neige, la boue et le froid, ils participent à la Libération de l’Alsace. En mars, ils franchissent le Rhin, conquièrent le Wurtenberg et la Forêt noire, puis atteignent le Danube, …...d’où leur appellation « Les Rhin et Danube » . 
On les retrouve plus tard en Extême-Orient , puis ce sera l’Algérie où, là encore, ils perdent de nombreux compagnons.
            A l’occasion du 40ième anniversaire de la fondation de leur Bataillon « les anciens » se rassemblent à MOTTEVILLE, le 16 octobre 1984, pour une émouvante prise d’armes au cours de laquelle il est remis la fourragère aux jeunes recrues du 39ième Régiment de Génie stationné à OISSEL (76) .
         Deux après, le 4 mai 1986, Les « Rhin et Danube » inauguraient leur stèle érigée sur la Place « Maréchal De Lattre de Tassigny », leur Chef, devant la mairie de MOTTEVILLE (76). 
           Cette stèle constituée d’un bloc de grès de 18 tonnes, d’une hauteur de 3,20 mètres fût merveilleusement gravée par le sculpteur Gérard AMBROSELLI, chef de cabinet du Général De Lattre de Tassigny lors de la grande épopée. Elle est dédiée aux campagnes de la 1ère Armée Française, mais également aux combats d’Indochine, d’Algérie, Tunisie et Maroc.
Gérard Ambroselli
       Merveilleusement entretenu par les « anciens » et les sympathisants de « Rhin et Danube » appuyés par la municipalité de MOTTEVILLE, la stèle est toujours aujourd’hui le lieu de rassemblement « des anciens de cette grande épopée » et de tous ceux qui veulent pérenniser le respect de la mémoire de tous les disparus des champs de bataille, endormis dans un linceul de gloire pour la liberté et la paix des peuples.
Major honoraire Charles MAUPAIX 
Président départemental « Rhin et Danube de Seine Maritime

Stèle du 7ième B.M.N a Motteville
21ième RIC 
  6ième RIC 
  6ième RIC 
21ième RIC 
21ième RIC 
21ième RIC 
21ième RIC 
  6ième RIC 
 7ième RAC 
 9ième DIC
 6ième RIC 
 9ième DIC 
 9ième DIC 
 9ième DIC 
 CT 71/84 
 Rgt/COREE 
 271 CT 
TALBOT, Lucien 
TRAUMANN, Raymond 
VOTTE, Lucien 
ANGEL, Bernard 
LEFEVRE, Gérard 
LESTRELIN, Michel 
SAUTREUIL, Georges 
SAUTREUIL, Pierre 
LEROUX, Marcel 
TOEL, Pierre 
GROS, Maurice 
ANDRET 
BRUN, Maurice 
CARPENTIER, Guy 
HOUTIN, Paul 
MALTRUD, Jean 
CALENTIER, André
23 ans 
19 ans 
19 ans 
20 ans 
22 ans 
20 ans 
21 ans 
21 ans 
23 ans 
40 ans 
22 ans 
21 ans 
23 ans 
22 ans 
22 ans 
33 ans 
21 ans
21ième RIC 
21ième RIC 
21ième RIC 
21ième RIC 
21ième RIC 
21ième RIC 
21ième RIC 
23ième RIC 
21ième RIC 
21ième RIC 
43ième RIC 
21ième RIC 
23ième RIC 
21ième RIC
 6ième  RIC 
21ième RIC 
 6ième  RIC 
21ième RIC
COUTURE, André 
DAUBIGNY, Gustave 
DUSSAUX, Claude 
FAUVEL, Daniel 
FAUVEL, Pierre 
GOASMAT, Marcel 
LEBAILLIF, Julien 
LECOINTRE, Bernard 
LEHIR, Bernard 
MAILLOT, Lucien 
MAITREPIERRE, Claude 
MALADAIN, Jean 
MAUPAIX, Marcel 
OSERAI, Jean 
QUARRE, Emile 
RICHARD, Michel 
RUETTE, Jacques 
SANSON, Michel
21 ans 
24 ans 
22 ans 
25 ans 
20 ans 
22 ans 
19 ans 
22 ans 
24 ans 
21 ans 
22 ans 
19 ans 
21 ans 
22 ans 
20 ans 
20 ans 
24 ans 
20 ans
HONNEUR ET GLOIRE AUX VOLONTAIRES DU 7ième B.M.N MORTS POUR L’HONNEUR DE LA FRANCE
Historique première Armée Française
La 1re armée française est le nom donné aux unités militaires placées sous les ordres du général de Lattre de Tassigny et destinées à la libération du territoire français. 
Elle est d'abord connue sous le nom de 2e armée (26 décembre 1943) puis d'armée B à partir du 23 janvier 1944. 
C'est la composante principale de l'Armée française de la Libération.
Création 
Avant de porter son nom définitif, la 1re armée est constituée en Afrique du Nord par la fusion, le 31 juillet 1943 : 
d'éléments venus des Forces françaises libres (FFL), engagés aux côtés du général de Gaulle depuis 1940, 
d'unités de l'Armée d'Afrique, restées fidèles au régime de Vichy jusqu'au débarquement allié en Afrique du Nord en novembre 1942 (amiral Darlan, général Juin). 
La 2e DB du général Leclerc, fruit d'un amalgame entre un tiers de FFL et deux tiers de soldats de l'Armée d'Afrique, et débarquée en Normandie, restera la plupart du temps en dehors de la chaîne de commandement de la Première Armée française, débarquée en Provence. De même la 1re DFL, quoique combattant avec l'Armée d'Afrique depuis l'Italie, gardera ses spécificités et sera écartée de la campagne d'Allemagne. De ce fait les fidélités respectives envers les généraux Leclerc et de Lattre (puis envers leurs veuves) formeront des lignes culturelles structurantes de l'armée française dans la seconde moitié du XXe siècle.
Provence août 1944         
En août 1944, la 1re Armée, encore appelée Armée B, débarque en Provence (Opération Dragoon). Environ 260 000 hommes, dont 5 000 auxiliaires féminins, débarqueront dans les mois qui suivent ce débarquement. Cette armée est composée pour 82 % de soldats provenant d'unités de l'Armée d'Afrique (50 % de Maghrébins et de 32 % de Pieds-Noirs qui ont eu un taux de mobilisation de 18 %), de 10 % d'africains noirs et de 8 % de Français de métropole. Dans les divisions, le pourcentage de soldats maghrébins variaient entre 27 % à la 1re DB et 56 % à la 2e DIM. Par type d'arme, ce pourcentage était d'environ 70 % dans les régiments de tirailleurs, 40 % dans le Génie et 30 % dans l'artillerie1. En septembre 1944, l'Armée B devient officiellement la 1re Armée.
L’amalgame 
La 1re armée sera ensuite renforcée par la fusion avec les Forces françaises de l'intérieur (FFI) décidée officiellement par décret du 23 septembre 19442. 
Les FFI sont 75 000 à la fin du mois de novembre 1944 et au total 114 000 FFI (dont 20 000 pour le front des Alpes) viendront s'ajouter aux effectifs de la 1re armée3,4,5. 
Les FFI intégrés lors de l'amalgame à la 1re armée permettent de remplacer les contingents de l’Afrique noire de la 9e DIC (9 200 Africains) et de la 1re DMI (6 000 Africains) durant l'automne 1944 lors d'une opération de « blanchiment »6,7. Concernant le « rajeunissement des divisions nord-africaines », durement éprouvées depuis la campagne d'Italie au sein du CEF, ce fut seulement au mois de février 1945 que l'amalgame 1re armée-FFI commença à se réaliser en remplaçant un régiment de tirailleurs dans chacune des trois principales divisions nord-africaines. Ainsi le 8e RTM de la 2e DIM, le 7e RTA de la 3e DIA et le 1er RTA de la 4e DMM furent remplacés par des régiments de FFI entre mars et avril 19458.

En Allemagne
En Allemagne, l'armée effective comptera jusqu'à 260 000 hommes. Les 18 000 hommes de la 1re DFL seront ensuite affectés en Italie, portant à peu près 50 000 le nombre de soldats français dans les Alpes et en Italie du nord. 

De facto, la 1re armée recouvre alors l'ensemble des forces armées françaises engagées en Allemagne sous commandement français, tandis que la 2e DB, des commandos, les 3e et 4e régiments SAS sont sous commandement britannique, et que le régiment de chasse Normandie-Niémen est placé sous commandement soviétique. 
Certaines de ses unités, dont la 1re DFL (18 000 hommes) et la 27e division alpine, seront envoyées dans les Alpes et en Italie du nord en 1945. 
Toutefois, malgré les disparités entre unités, c'est une excellente formation, qui accomplira des exploits en Provence et surtout dans les Vosges, en Alsace et en Bade-Wurtemberg, faisant plus de 250 000 prisonniers (remis ensuite aux autorités militaires américaines puis rendus à la France) et neutralisant un nombre important d'ennemis